Mon plus ancien souvenir
J’avais un peu plus d’un an, je ne tenais pas très bien debout, j’étais dans un champ de fleurs, le vent les faisait danser autour de moi et j’essayais de les attraper.
Mon plus vieux souvenir littéraire
Sept d’un coup (Le Vaillant Petit Tailleur — Wikipédia (wikipedia.org)) des frères Grimm que me lisait ma grand-mère. J’adorais la tension de l’histoire, est-ce qu’il va s’en sortir face aux géants ? Je me disais, si lui, si petit il arrive à faire ces choses extraordinaires, alors moi aussi je peux faire des choses extraordinaires.
Mes premiers textes
Les rédactions pour le cours de français en 6ième, j’avais presque toujours la meilleure note. La prof lisait mes textes devant toute la classe. J’étais nulle dans toutes les matières, j’avais zéro de moyenne en dictée, mon estime de soi était quasi nulle. Alors, quelle fierté et quel bonheur de l’écouter lire mes textes ! Je lui suis infiniment reconnaissante.
En dehors des cours, j’adorais raconter des histoires. Je reprenais celles que j’avais entendu ou lu que je transformais et racontais à mes copines. J’aimais, en particulier, les histoires fantastiques de Jacques Pradel à la radio.
Peu à peu, j’ai arrêté d’écrire des histoires ou d’en raconter, mais j’ai beaucoup lu.
Pourquoi et quand je suis revenue à l’écriture ?
Je voulais écrire une histoire autour de ma grand-mère, j’avais écrit quelques textes, mais je ne suis pas allée plus loin. Je me disais que l’écriture n’était pas pour moi, car j’avais choisi des études scientifiques. Il y a quelques années j’ai fait un bilan de compétences. Lors de la dernière séance, au seuil de sa porte, le formateur m’a posé une question anodine, j’ai évoqué mon désir d’écrire, il m’a parlé des ateliers d’écriture, je ne savais que ça existait. Quelques semaines plus tard, j’allais aux ateliers Bing…